Mini Cooper SE électrique : Essai, Prix & Avis

Dans la circulation du centre-ville, la Cooper Electric se conduit “au pouce” : direction précise, capot court facile à placer et réactivité immédiate à la pédale. On se glisse entre les files, on vise la corde en épingle sans élargir ; la caisse compacte pardonne tout. Le silence à bord intensifie les bruits de ville… qu’on oublie vite : à 30–50 km/h, on roule en velours. Sur voie rapide, elle reste droite, sans flottement, et les dépassements s’avalent d’une simple impulsion du pied droit.

Les porte-à-faux courts et la largeur contenue permettent de viser au millimètre dans les parkings étroits. Les trottoirs se négocient sans racler, l’assiette reste bien contrôlée en freinage d’urgence. Sur périph, le gabarit compact évite l’effet “balle de ping-pong” entre les files : on tient la ligne d’un quart de tour de volant, très Mini dans l’âme.

Côté dimensions la Mini Cooper Electric se caractérise par des proportions optimales pour la vie urbaine, combinant agilité et confort :

• Longueur : 3,858 mètres
• Largeur : 1,928 mètres
• Hauteur : 1,460 mètres

La version Cooper S étend sa longueur à 4,036 mètres, offrant ainsi une adaptabilité supplémentaire pour ceux qui naviguent dans le trafic des villes.

En prenant place derrière le volant, l'engagement de la petite anglaise envers une conduite ludique et réactive devient immédiatement apparent. Le démarrage est silencieux, une caractéristique charmante de l'électrique, mais dès que nous appuyons sur l'accélérateur, la réaction est instantanée. Comparée à d'autres concurrents dans sa catégorie, comme la Renault Zoe, la Mini Cooper Electric se distingue par sa vivacité, offrant une accélération qui pourrait bien faire rougir certains modèles à combustion.

La Mini Cooper Electric maintient la promesse d'une expérience premium dès l'ouverture de la porte.  L'aménagement intérieur est pensé pour maximiser chaque centimètre carré, offrant ainsi une habitabilité confortable pour le conducteur et le passager avant. À l’arrière, elle dispose d’assez d'espace pour deux adultes, pour des trajets courts à moyens.

L'habitacle avant est un concentré de design et de fonctionnalité, avec des finitions haut de gamme et une ergonomie soignée. L'intérieur mêle avec habileté les matériaux traditionnels et les touches modernes, avec des éléments spécifiques à la version électrique qui soulignent son caractère écologique.

La console centrale et le tableau de bord sont judicieusement agencés, offrant une expérience intuitive au conducteur tout en conservant le charme caractéristique de la Mini.

Performances et motorisations : 8/10

En 184 ch (E), on se faufile avec entrain ; en 218 ch (SE), les relances sont franchement toniques. Le dosage est fin sur l’accélérateur : départ feutré possible en zone 30, punch immédiat pour s’insérer. La direction directe signe le caractère Mini : on place, ça obéit. En sortie de rond-point sous la pluie, l’auto reste motrice sans interventions électroniques grossières.

L'intérieur de la Mini Cooper Electric combine élégamment technologie et confort. Parmi les fonctionnalités clés, on trouve :

• Écran tactile central pour le contrôle du véhicule et la connectivité.
• Systèmes d'aide à la conduite tels que l'assistance au maintien de voie et le contrôle de la vitesse adaptatif.
• Commande vocale pour une interaction mains-libres.
• Application mobile pour le suivi de la charge de la batterie et la planification des recharges.

Ces technologies avancées assurent une expérience de conduite à la fois sécurisante et intuitive.

≈ 210 L au quotidien : c’est citadin mais bien dessiné (formes régulières). La banquette rabattue dégage ≈ 800 L en configuration 2 places : parfait pour un gros sac de sport + valise cabine + cabas. Le seuil de chargement n’est pas trop haut ; caddies et poussette compacte se casent sans Tetris. On aurait aimé un mini compartiment câbles mieux isolé.

Nombre de Places

Tout en gardant l'agilité légendaire de Mini, la Mini Cooper Electric surprend par sa capacité à offrir quatre places confortables, prouvant qu'elle est parfaite pour les trajets urbains chargés ou les évasions du week-end. La flexibilité est au rendez-vous grâce à une banquette arrière rabattable qui libère de l'espace pour les bagages, rendant chaque voyage aussi pratique qu'agréable.

Avec 32,6 kWh, la conso annoncée 14,5–15,9 kWh/100 km se retrouve si l’on conduit souple et qu’on anticipe. En ville, l’arrêt/départ fréquent lui va bien grâce à la récupération d’énergie ; sur autoroute, stabiliser la vitesse paye immédiatement. Les autonomies indicatives (ville ≈ 298 / mixte ≈ 296 / autoroute ≈ 294 km) collent à ce que nous avons perçu en usage classique (clim tempérée, conduite coulée).

Temps de charge — ressenti d’usage

• Prise renforcée 3,7 kW ~ 4 h 45 : parfait pour un plein “soir → matin”.
• Wallbox 3,7–7,4 kW ~ 2 h : recharge de routine (courses + dîner).
• Borne 22 kW ~ 1 h 30 : le temps d’un rendez-vous.
• Rapide ~ 30 min : une vraie pause café/toilettes, on repart serein.

Positionnement premium assumé : finition léchée, techno aboutie et agrément supérieur à plusieurs concurrentes. En face, le prix d’accès impose de valoriser le TCO (consommation maîtrisée, entretien limité de l’électrique). Pour qui cherche une électrique de caractère et un quotidien facile en ville, le compromis se tient.